Ma belle-fille adulte laissait des déchets partout chez moi et me traitait comme une bonne.
Pendant trois mois, je me suis sentie invisible chez moi. Ma belle-fille adulte, Kayla, a emménagé « temporairement » et m’a traitée comme sa bonne, laissant le désordre partout sans jamais lever le petit doigt.
Mon mari, Tom, me répétait sans cesse de lui laisser du temps. Mais le temps a tourné au chaos. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase ?
Un dimanche, après avoir nettoyé toute la maison, je suis rentrée du jardin et j’ai trouvé des déchets de plats à emporter et de la poussière de Cheetos orange incrustée dans mon tapis.
Kayla ne s’est pas excusée : elle a demandé des crêpes.
Ce soir-là, j’ai décidé : si elle me voyait comme la bonne, c’est qu’elle démissionnait. J’ai arrêté de ranger derrière elle.
La maison a rapidement reflété son désordre. Puis, j’ai commencé à ramasser ses déchets, à les mettre soigneusement dans des sacs et à les rapporter dans sa chambre.
Un jour, j’ai tout mis dans sa boîte à lunch. Elle était horrifiée. Un tournant s’est produit peu après.
Kayla a discrètement nettoyé le salon, fait la vaisselle et m’a demandé si elle pouvait demander des crêpes « gentiment » la prochaine fois. J’ai souri et j’ai dit : « C’est tout ce que j’ai toujours voulu. »
Maintenant ? Nous ne sommes pas meilleures amies, mais nous nous respectons. Nous avons même fait des crêpes ensemble dimanche dernier.
Parfois, la seule façon de gagner le respect, c’est d’arrêter de nettoyer les dégâts des autres et de les laisser voir par eux-mêmes. Si ça vous touche, partagez-le. Le respect ne se donne pas, il se mérite.
