« Papa a dit que ça ne ferait pas mal » : la femme de ménage a appelé la police après avoir découvert la cause – TNY

« Papa a dit que ça ne ferait pas mal » : la femme de ménage a appelé la police après avoir découvert la cause – TNY

La bibliothèque de la maison baignait dans un silence apaisant. Des portraits d’ancêtres étaient fixés aux murs, leurs yeux semblant suivre chaque mouvement.

Au centre de la pièce, la servante, vêtue de son uniforme noir et blanc impeccable, se pencha devant la jeune fille. « Où est-ce que ça fait mal ? » demanda-t-elle d’une voix tremblante. La jeune fille, âgée de plus de sept ans, se tenait le bas du dos, les larmes ruisselant sur ses joues. « Papa a dit que ça ne ferait pas mal », répondit-elle entre deux sanglots.

Le cœur de la servante s’arrêta. Les mots de la jeune fille résonnèrent en elle, tranchants comme un couteau. « Qu’est-ce qu’il t’a fait ? » demanda-t-elle d’un pied ferme, bien que ses entrailles fussent en feu. La jeune fille, effrayée, balbutia que son père lui avait fait porter de lourdes caisses, lui expliquant qu’elle devait s’entraîner pour être forte. Mais maintenant, son petit corps tremblait de douleur.

La servante se souvenait que M. Hargrove, un homme riche et arrogant, regardait toujours la jeune fille avec froideur. Il la caressait sans cesse et lui témoignait de l’affection. Maintenant, la vérité était révélée : ce n’était pas une attitude paternelle, mais de la pudeur. « Pourquoi ne me l’as-tu pas dit avant ? » s’exclama la servante en lui brossant doucement les cheveux. « Papa a dit de ne pas le faire », répondit la jeune fille, craignant la suite.

La servante sentit son passé lui revenir. Elle avait vécu des situations similaires dans son enfance, où les corvées étaient un prétexte pour briser son moral. Elle se jura de rester les bras croisés si jamais une telle chose se reproduisait. À ce moment-là, la porte de la bibliothèque s’ouvrit brusquement et l’imposant M. Hargrove apparut, sa haute silhouette et son regard glacial éclairant le seuil.

« Qu’est-ce que tu fais par terre avec elle ? » demanda-t-il d’une voix basse et menaçante. La servante se leva vivement, protégeant la fille derrière elle. « Elle est blessée. Elle pleure. Qu’est-ce que tu lui as fait faire ? » La femme rit froidement, rejetant la remarque de la fille. « Elle dramatise. Tous les enfants le font. Un peu de poids ne la tuera pas. Ça forge le caractère. »

La poitrine de la femme de chambre était enfoncée dans sa poitrine. « Son dos pourrait être définitivement endommagé », répondit-elle d’une voix tremblante. « À quoi pensiez-vous ? » La tension dans la pièce était palpable. « Vous oubliez votre place. Nettoyez les sols. Vous ne me posez pas de questions », répondit-il d’une voix pleine de dédain.

La servante sentit son pouls s’accélérer. « Vous lui aviez dit que ça ne lui ferait pas mal, mais elle a à peine tenu. Ce n’est pas une trahison. C’est de la cruauté. » Le sourire de la servante s’élargit, comme s’il se délectait de son pouvoir. « La cruauté est la réalité. Ce n’est pas de la misère. Ma femme l’a amenée dans cette maison contre ma volonté. »

Les paroles de M. Hargrove étouffèrent la servante. La fillette, tremblante, s’accrocha à elle. « Tout va bien, ma petite, je te tiens. Tu n’auras plus jamais à te soucier de lui », murmura la servante, le cœur brisé par la douleur de la fillette.

M. Hargrove s’approcha d’une voix aigre. « Éloignez-vous d’elle. Elle est sous ma responsabilité, pas la vôtre. » La servante leva les yeux, les yeux rivés sur elle avec défi. « Non, mon travail est de la protéger, et vous lui faites du mal. » Il bondit vers elle, se moquant de son courage. « Et que ferez-vous ? Appeler ma femme ? Elle ne vous croira jamais. »

La jeune fille, les larmes aux yeux, tira sur la jupe de la servante. « S’il vous plaît, ne partez pas », murmura-t-elle. Cette supplication fut tout ce dont la servante eut besoin pour prendre une décision. Elle sortit son téléphone de sa poche, la main tremblante, tandis qu’elle appelait la police.

« J’appelle la police », dit-elle fermement, sa voix résonnant dans la foule. Le visage du père pâlit, un mélange de rage et d’incrédulité traversant ses traits. « Vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ? » demanda-t-il en s’approchant d’un air menaçant. « J’ai des avocats, des juges, des commissaires de police sur un seul appel. Pensez-vous qu’appeler un numéro changera quelque chose ? »

La servante garda son calme. « Si la justice était rendue, mon enfant serait en sécurité. Vous ne me ferez pas peur si je vous empêche de la protéger. » L’arrivée des officiers fut comme une lueur d’espoir au milieu de la tempête. Deux officiers qualifiés arrivèrent, suivis d’un majordome dévoué.

Continuant…